About

Historien et poète, il est chargé des sciences humaines à l’IMEC (Institut Mémoires de l’édition contemporaine). Son premier recueil de poèmes, Le logis des passants de peu de biens (Corlevour, 2015) a obtenu le prix Charles-Vildrac de la SGDL. Il a aussi publié Kostas Papaïoannou (1925-1981). Les idées contre le néant (Editions La Bibliothèque, 2015), Cosa (poèmes, L’Atelier contemporain, 2017) et La canne à pêche de Georges Orwell (essai, Éd. de Corlevour, 2018).

Bernard E. Harcourt is an American critical theorist with a specialization in the areas of punishment, surveillance, legal and political theory, and political economy. He also does pro bono legal work on human rights issues. Since 2014, he is the Isidor and Seville Sulzbacher Professor of Law and Political Science and Director of the Columbia Center for Contemporary Critical Thought at Columbia University in New York City. Harcourt’s writings focus on punishment, social control, and political economy from a critical, empirical, and social theoretic perspective. In 2018 he published The Counterrevolution: How Our Government Went to War Against Its Own Citizens, which explores the new form of governing through the paradigm of counterinsurgency warfare in the USA, and in 2015 Exposed: Desire and Disobedience in the Digital Age, which explores how digital practices have transformed the circulation of power in contemporary society and produced what he refers to as a new « expository society ».

Agustín Colombo est docteur en philosophie (Université Paris 8) et docteur en sciences sociales (Université de Buenos Aires, Argentine). Il est actuellement Visiting Scholar au Clough Center for the Study of Constitutional Democracy à Boston College, États-Unis. Ses recherches interrogent notamment l’approche de la subjectivité élaborée par Michel Foucault dans ses investigations tardives, en particulier celles consacrées au christianisme (Les aveux de la chair). En outre, ses travaux portent sur les rapports entre les dernières recherches de Foucault et la phénoménologie française, notamment Merleau-Ponty, Sartre et Henry. 

Maria Rita de Assis César a soutenu son Doctorat en Éducation à l’UNICAMP (Brésil, 2004). Depuis 2013,  elle est chercheuse financée par le CNPq. Ses nombreux travaux ont été publiés dans des revues brésiliennes et étrangères et portent sur le féminisme, les études de genre et leurs interfaces avec la pensée de Foucault et avec l’éducation.

Henri-Paul Fruchaud travaille à l’édition de textes inédits de Michel Foucault. 

André de Macedo Duarte est professeur titulaire au Département de Philosophie et au Programme de PostGraduation en Philosophie et en Éducation de l’Université Fédérale du Paraná (Brésil). Ses recherches académiques tournent autour de la pensée de Foucault, notamment sur les thématiques de la biopolitique, les études de genre et sur la normativité sociale, ainsi que sur les implications contemporaines de l’esthétique de l’existence et de l’attitude critique.

Orazio Irrera est maître de conférences en Philosophie à l’Université de Paris 8, membre du Laboratoire d’études et de recherches sur les Logiques Contemporaines de la Philosophie (LLCP) et directeur de programme au Collège international de philosophie. Spécialiste de la pensée de Michel Foucault, il est membre du Comité éditorial de la série « Cours et travaux de Michel Foucault avant le Collège de France » éditée par Seuil/Gallimard. Ses intérêts de recherches portent sur les théories de l’idéologie et sur les études postcoloniales, décoloniales et subalternes, comme le témoigne le séminaire « Épistémologies subalternes et critique postcoloniale » qu’il anime depuis plusieurs années au Collège international de philosophie. Animateur du séminaire« Foucault à Paris 8 », il est également codirecteur de la revue materiali foucaultiani.  

Ancien assistant de Michel Foucault au Collège de France, membre fondateur de l’Association pour le Centre Michel Foucault, responsable de l’édition des cours de Michel Foucault au Collège de France et des « Cours et travaux avant le Collège de France » (Gallimard-Seuil).

Arianna Sforzini est maîtresse de conférences à l’Université Paris-Est Créteil. Docteure en philosophie, elle travaille notamment sur le statut des archives foucaldiennes, les intersections entre la philosophie française contemporaine et les arts, et les études chrétiennes de Foucault. Elle est l’auteure de Les scènes de la vérité. Michel Foucault et le théâtre (Le bord de l’eau, 2017) et de Michel Foucault. Une pensée du corps (PUF, 2014).

Pierre Lascoumes est directeur de recherche émérite au Centre d’études européennes de Sciences Po Paris. Il a longtemps travaillé dans le domaine de la sociologie du droit et de la justice, d’abord dans une équipe de recherche du Ministère de la Justice (SEPC, 1974-1985), puis comme chargé de recherche à l’Université de Genève (CETEL, 1985-1989). Il s’est alors orienté vers l’analyse des politiques publiques et a été affecté dans une équipe de l’Université Paris 1 (GAPP, 1989-2000), puis il a intégré le CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po). Il fait partie des réseaux européens « Déviance et société » et « Droit et société ».

Maître de conférences en philosophie, ancien président du Collège international de philosophie, Mathieu Potte-Bonneville est actuellement directeur du Département du Développement Culturel du Centre Pompidou. Initialement centrée sur l’analyse de la manière dont l’oeuvre de Michel Foucault renouvelle l’exercice et le programme de la philosophie critique (dans ses conditions, ses orientations et ses effets – Michel Foucault, l’inquiétude de l’histoire, PUF, 2004), ses travaux ont proposé une confrontation des notions et analyses de Foucault aux transformations politiques et sociales contemporaines (D’après Foucault, avec Philippe Artières, 2007). Élargies à la culture visuelle et aux formes de la fiction contemporaine (cinéma, séries, littérature – Game of Thrones, série noire, Praires ordinaires, 2015), ses essais récents proposent d’interroger la grammaire de l’action individuelle et collective, ses dilemmes et ses horizons renouvelés (Recommencer, Verdier, 2018).

Membre fondateur de l’Association pour le Centre Michel Foucault, Daniel Defert a coédité avec François Ewald les quatre volumes des Dits et écrits de Michel Foucault (Gallimard, 1994), un recueil posthume des différentes préfaces, conférences, entretiens et autres textes non regroupés du philosophe. Il a également participé, sous la direction de Frédéric Gros, à la publication des Œuvres de Michel Foucault aux éditions de La Pléiade en 2015.

Docteur en philosophie et histoire des sciences, Ferhat Taylan est chercheur postdoctoral à l’Université de Liège. Ses travaux portent d’une part sur l’émergence de la question environnementale au croisement des sciences naturelles et sociales en Europe à partir du XVIII^e siècle et, d’autre part, sur diverses formes de gouvernement des collectifs humains par l’aménagement de leur milieu. Il a publié notamment Mésopolitique. Connaître, théoriser et gouverner les milieux de vie (1750-1900) (Éditions de la Sorbonne, 2018).

Sociologue et historien des sciences sociales, Jean-François Bert s’intéresse à la sociologie politique des savoirs, à l’histoire des sciences et à l’anthropologie des pratiques culturelles. Il travaille à redéfinir le statut et les cadres de l’histoire des sciences dans une approche qui se veut attentive aux pratiques effectives de la recherche : les commencements d’une opération de recherche ; l’histoire du livre scientifique et ses usages ; l’apport des correspondances à l’histoire des sciences modernes ; les lieux de transmission des savoirs.

Philippe Bonditti est maître de conférences à l’École européenne de sciences politiques et sociales de l’Institut Catholique de Lille (ESPOL-ICL), chercheur associé au LabToP-CRESPPA-Université Paris 8-CNRS et à l’Instituto de Relaçoes Internacionais de l’Université PUC à Rio de Janeiro (IRI/PUC-Rio, Brésil). Ses recherches portent sur les transformations contemporaines de la modernité politique et de l’art de gouverner à partir d’une analyse des politiques de sécurité et de lutte contre le terrorisme qu’il se propose d’étudier dans une perspective archéologique telle que Michel Foucault avait cherché à la spécifier à la fin des années 1960. Il utilise également les concepts de dispositif et de problématisation en montrant que le « dispositif (anti)terroriste » s’élabore depuis les années 1950-1960 comme le site radicalement hétérogène d’émergence d’une manière renouvelée de faire problème de la violence.

Philippe Chevallier est adjoint au responsable de la coordination de la recherche à la Bibliothèque nationale de France. Ses travaux portent sur le christianisme, les religions, la théologie et la spiritualité en relation avec la pensée de Michel Foucault.

Arnold I. Davidson is the Robert O. Anderson Distinguished Service Professor in the Department of Philosophy, the Department of Comparative Literature, the Department of Romance Languages and Literatures, the Committee on the Conceptual and Historical Studies of Science, the Divinity School, and the Stevanovich Institute on the Formation of Knowledge. European Editor of Critical Inquiry, he is also a director of the France-Chicago Center and a Distinguished Visiting Professor at The Hebrew University of Jerusalem. His major fields of research and teaching are the history of contemporary European philosophy, the history of moral and political philosophy, the history of the human sciences, the history and philosophy of religion, and the philosophy of Judaism.

Professeur à l’Institut des Sciences Politiques de Paris, Frédédric Gros a présidé le Centre Michel Foucault jusqu’en 2017. Ses recherches portent sur la philosophie française contemporaine, particulièrement la pensée de Michel Foucault dont il a édité plusieurs cours au Collège de France – Subjectivité et vérité, L’herméneutique du sujet, Le gouvernement de soi et des autres, Le courage de la vérité – ainsi que l’œuvre écrite (Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade). Il s’intéresse également aux fondements du droit de punir, aux problématiques de la guerre et de la sécurité ou encore à l’éthique du sujet politique (à travers notamment le problème de l’obésissance et de la désobéissance).

Guillaume le Blanc est professeur de philosophie à l’université Paris-Diderot depuis septembre 2018. Son travail éclaire l’histoire de la philosophie française moderne et contemporaine au regard des questions de la norme dans ses deux dimensions vitale et sociale et des savoirs médicaux ainsi que des sciences sociales qui en codifient les différentes significations. Il interroge plus précisément la norme depuis Foucault, Canguilhem et Michel de Certeau pour en analyser les épistémologies respectives et les implictations normatives. Revenant à une compréhension des vies ordinaires, il s’emploie à restituer la créativité des vies dans leur conflit avec les normes tout en réfléchissant à la précarité de leur inscription dans les normes et aux recréations anonymes de celles-ci par le déploiement d’un style original. Il a publié à ce sujet Les maladies de l’homme normal (Editions du Passant, 2004, réédition sous une forme augmentée, Vrin, 2007). Il a proposé une relecture globale d’un moment de la philosophie française contemporaine qu’il interprète depuis la possibilité de la contre-culture, signant dans La philosophie comme contre-culture (PUF, 2014) un véritable manifeste pour une certaine idée de la philosophie déployée dans les années 1960, et revisitée librement jusqu’à aujourd’hui. Son travail l’a conduit à s’intéresser à la question de la « critique sociale ». Il étudie plus spécifiquement les limites qui distinguent précarité, exclusion, vie décente et normalité. Il a publié sur ce sujet : Vies ordinaires, vies précaires (Seuil, 2007), L’invisibilité sociale (PUF, 2009), Que faire de notre vulnérabilité (Bayard, 2011) ainsi qu’un roman : Sans domicile fixe (Ed. du passant, 2004). L’héritage de Foucault et de Canguilhem est ici accompli en direction d’une reformulation de la philosophie sociale. Il a également publié une philosophie en course, Courir. Méditations physiques (Flammarion, 2012, réédition poche 2015) dans laquelle il s’attache en 42 chapitres, comme les 42 kilomètres d’un marathon, à produire des exercices spirituels et physiques expérimentés pendant la course à pied. Il a proposé aussi une méditation sur le personnage conceptuel de Charlot interprété comme témoin précaire de notre temps, parvenant dans les formes ultimes de la survie sociales à défaire les normes de notre monde commun, parmi lesquelles celles touchant au travail (« Les temps modernes »), à la famille (« Le Kid »), à la patrie (« Le dictateur »). Ses derniers travaux portent sur la question de l’étranger.